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VW ID.3 – La Coccinelle numérique

27. octobre 2022

Temps de lecture: minutes

VW ID.3 – La Coccinelle numérique

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Des formes arrondies, une propulsion arrière et une grande mission : la VW ID.3 doit mobiliser le peuple comme la Coccinelle à l’époque – simplement en consommant de l’électricité au lieu de rouler à l’essence. AutoScout24 a testé le modèle de lancement 1ST-Edition.

Le VW ID.3 1st Max Pro Performance en chiffre:

  • Moteur: 58 KWh de 204 ch/310 Nm
  • Transmission: roues arrières
  • Boîte de vitesses: automatique à rapport unique
  • Performances: 0-100 km/h 7,3 s, pointe 160 km/h
  • Poids et chargement: longueur 3,56 mètres, largeur 1,65 mètre, hauteur 1,48 mètre, poids 1.278 kg, coffre à bagages 385 à 1.267 litres
  • Consommation: usine 24,6 kWh/100 km (333-407 km d’autonomie)
  • Prix de base: à partir de CHF 52.900.–
  • Modèles concurrents: BMW i3, Citroën ë-C4, DS 3 Crossback e-tense, Hyundai Ionic electric, Kia e-Niro, Mazda MX-30, Mercedes-Benz EQA, Mini Electric, Nissan Leaf, Opel Mokka-e, Peugeot e-2008, Renault Zoe, Tesla Model 3.
  • État: 13.04.2021

À qui plaît la VW ID.3

Aux automobilistes qui veulent se servir de leur véhicule pour diffuser le message : « Vous voyez, je roule à l’électricité ». La VW ID.3 est si extraordinairement stylée que même le profane en matière d’automobile reconnaît qu’il ne s’agit pas d’une voiture normale.

Un espace généreux

La forme inhabituelle de la VW ID.3 n’est pas qu’une mise en scène. En effet, la suppression du moteur à combustion et du réservoir de carburant permet de mieux exploiter la surface au sol. Ainsi, l’empattement est extra-large alors que les porte-à-faux de la carrosserie sont extra-courts. Il en résulte un habitacle gigantesque et un espace intérieur généreux. Les dimensions de la VW ID.3 sont certes similaires à celles d’une Golf, cependant elle offre autant d’espace qu’une Passat. C’est surtout à l’arrière que cette VW électrique offre à ses occupants un espace princier et autant de place pour les jambes qu’à l’intérieur d’une limousine avec chauffeur. Son architecture électrique offre un avantage supplémentaire : le tunnel de transmission est superflu. Cela libère de l’espace entre les sièges avant pour les rangements et offre plus de place pour les jambes à l’arrière.

Un cockpit entièrement numérique

Le cockpit s’accorde avec l’extérieur futuriste. Seuls des écrans sont à votre disposition : les informations de conduite sont diffusées sur un petit écran situé au-dessus du volant et un écran tactile plus grand, placé au milieu du tableau de bord permet d’assurer le fonctionnement du véhicule. La navigation dans les menus est toutefois compliquée et chronophage avant qu’elle puisse être véritablement maîtrisée. Par ailleurs, un certain nombre de fonctions importantes se dissimulent dans des sous-menus et leur utilisation détourne l’attention de la conduite. Comme dans la nouvelle Golf, la climatisation et le volume peuvent être commandés par des touches tactiles Mais dans l’ID.3 non plus, elles ne fonctionnent pas à chaque fois.

Des sièges ergonomiques confortables

Les matériaux de l’habitacle ne sont pas d’une qualité aussi élevée que celle à laquelle on pourrait s’attendre dans une voiture qui coûte plus de 50.000 francs. Les sièges sont recouverts d’un non-tissé gris qui fait penser à une veste en matière polaire. Cependant, le confort est au top, les sièges ErgoActive (de série dans la 1ST-Edition) sont électriquement réglables sur 12 positions et disposent d’un repose-cuisses coulissant dans le sens de la longueur ainsi que d’une fonction de massage. Le tableau de bord et les revêtements intérieurs des portières ne sont pas non plus d’une grande qualité visuelle. Cependant ils sont recouverts de caoutchouc, ce qui les rend agréables au toucher.

GTI électrique

L’ID.3 est également agréable à conduire. La version Pro-Performance testée est comporte 204 ch et assure des performances dignes d’une GTI. Son couple de 310 Nm est fonctionnel dès le premier tour de roues. Cela suffit pour réaliser un démarrage en cavale dans un crissement de pneus, ainsi qu’un véritable sprint de 0 à 100 en 7,3 secondes. Même une manœuvre de dépassement est rapidement effectuée. La vitesse maximale est bridée à 160 km/h.

Une autonomie adaptée au quotidien

Notre voiture d’essai est équipée d’une batterie de 58 kWh, ce qui constitue la capacité moyenne des trois batteries disponibles pour l’ID.3 (Pure 45, Pro S 77 kWh). VW indique une consommation de 19,4 kWh aux 100 km, ce qui donne une autonomie théorique de 425 km selon la WLTP. Bien que nous ayons souvent roulé en mode économique Eco par des températures extérieures assez douces, l’ordinateur de bord n’a jamais indiqué plus de 350 km après chaque plein. Cependant, cela suffit amplement pour les trajets quotidiens, voire aussi pour une excursion en montagne le dimanche.

Chargement rapide

Les temps de charge rapides sont également pratiques. Sur une station de recharge rapide de 100 kW, une batterie presque vide se recharge à 80 % en une demi-heure environ. Et un boîtier mural de 11 kW permet d’accomplir un processus de charge de 0 à 100 % en un peu plus de six heures. L’ID.3 n’est toutefois pas très performante en matière de récupération d’énergie En effet, à part le rapport B de la boîte de vitesses, vous n’avez aucune possibilité de régler la récupération. La VW électrique ne connaît pas non plus la conduite avec une seule pédale, c’est-à-dire l’action de freiner en enlevant le pied de l’accélérateur.

Un caïd dynamique dans les virages

Ce n’est pas seulement grâce aux performances de la GTI que l’ID.3 se sent dans son élément sur les routes de campagne sinueuses. Grâce à son centre de gravité proche du sol – les batteries se trouvent dans le soubassement – le véhicule électrique prend les virages presque comme sur des rails. La direction fonctionne de manière directe et offre un retour d’information étonnant pour une voiture électrique. Le confort en matière de conduite reste toutefois un peu en retrait malgré la régulation adaptative du châssis (série 1ST). Mais cela est dû avant tout aux roues de 20 pouces (série 1ST), dont les pneus à taille basse transmettent sensiblement les inégalités du sol aux occupants.

Une citadine maniable

En ville, l’ID.3 profite de son mini-diamètre de braquage de 10 mètres. Faire demi-tour d’un seul coup dans une rue de quartier ne pose aucun problème. Manœuvrer la voiture dans une place de parking étroite non plus. Lors de ce genre de manœuvre, l’aide au stationnement avec caméra de recul est là pour vous aider. La VW ID.3 dispose également de nombreux assistants à bord. Du régulateur de distance à l’assistant de freinage d’urgence, en passant par le correcteur de trajectoire et la reconnaissance des panneaux de signalisation, tout est livré de série.

Ce qui nous plaît le plus

L’espace généreux malgré des dimensions compactes. La VW ID.3 réussit ce grand écart parce qu’elle a été conçue et construite comme une voiture électrique. Cela permet de profiter des avantages tels que la suppression du moteur à combustion et du réservoir.

Ce qui nous plaît moins

Les matériaux utilisés pour l’intérieur, qui ne sont pas de qualité vraiment élevée. Pour une voiture aussi chère – l’ID.3 coûte près de 53.000 francs, en version 1ST -Edition, on s’attend à mieux. Bon à savoir : il est possible d’acheter l’ID.3 pour un prix à partir de 33.200 francs, en version Pure équipée de 150 ch et d’une batterie de 45 kWh.

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